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Psychanalyste Côte d'or

" Une idée neuve peut être claire parce qu'elle présente simplement arrangées dans un nouvel ordre, des idées élémentaires que nous possédions avant. Notre intelligence ne trouve alors dans le nouveau que de l'ancien. Elle se trouve en pays de connaissance, elle est à son aise, elle comprend. Telle est la clarté que nous désirons, que nous cherchons. Il en est une autre que nous subissons et qui ne s'impose d'ailleurs qu'à la longue [cet à la langue de Bergson est analogue à ce que Lacan appelle l'insistance, parce que ça s'introduit comme une composante essentielle du discours et de ses effets. Ca introduit comme dimension essentielle du discours le il faut le temps, mais pas comme une dimension attentiste]. C'est celle de l'idée radicalement neuve et absolument simple qui capte plus ou moins une intuition. Comme nous pouvons la reconstituer avec des éléments préexistants, et comme, d'autre part, comprendre sans effort consiste à recomposer le nouveau avec de l'ancien, notre premier mouvement est de la dire incompréhensible [c'est ce qui s'est produit avec Lacan]. Mais acceptons-la provisoirement et promenons-nous avec elle dans les différents départements de notre connaissance. Nous la verrons, elle aussi, dissiper les obscurités. Par elle, des problèmes que nous jugeons insolubles vont se résoudre ou plutôt se dissoudre, soit pour disparaître définitivement, soit pour se poser autrement, de sorte que ce qu'elle aura fait pour ces problèmes, elle en bénéficiera alors à son tour. Chacun d'eux lui communiquera quelque chose de son intellectualité. Ainsi intellectualisée, elle pourra être braquée à nouveau sur les problèmes. Elle dissipera encore mieux l'obscurité qui les entourait et en deviendra elle-même plus claire. Il faut donc distinguer entre les idées qui gardent pour elles leur lumière, la faisant pénétrer tout de suite dans leurs moindres recoins, et celles dont le rayonnement est extérieur, illuminant toute une région de la pensée. Celles-ci peuvent commencer par être intérieurement obscures mais la lumière qu'elles projettent autour d'elles leur revient par réflexion, les pénètre de plus en plus profondément, et elles ont alors le double pouvoir d'éclairer le reste et de s'éclairer elles-mêmes. Encore faut-il leur en laisser le temps. Le philosophe n'a pas toujours cette patience."

Bergson cité par Jacques-Alain Miller, Séminaire 1, 2, 3, 4

"Mais est-il légitime de prescrire à l'opération analytique la finalité de guérir? C'est-à-dire, en fait, que le sujet redevienne utile à la société? Parce qu'il n'y a pas, en définitive, d'autres définitions de la guérison psychique [...] la psychanalyse ne s'occupe pas du psychisme, elle s'occupe de l'inconscient, ce qui est très différents. L'inconscient n'est pas un organe. Il n'assure aucune fonction de connaissance du monde, et dans le champ propre de l'inconscient guérir n'a pas de sens."

Jacques - Alain Miller, Psychothérapie et psychanalyse

 

"Ce qui est thérapeutique dans l'opération analytique, c'est le désir. En un sens, le désir, c'est la santé. Contre l'angoisse, c'est le remède le plus sûr. La culpabilité est foncièrement due à un renoncement au désir. Mais paradoxalement, le désir est en même temps ce qui est contraire à toute homéostase, au bien-être. Comment comprendre ce qu'est une thérapie qui ne conduit pas au bien-être?"

Jacques - Alain Miller, Psychothérapie et psychanalyse

 

"La promesse du discours analytique est le contraire du discours de l’évaluation, c’est « Tu ne seras pas comparé. »

(...) Mais une fois le discours analytique installé, le sujet est incomparable. Autant il y a une destitution immédiate par la culture de l’évaluation, autant le discours analytique comporte en lui-même une institution du sujet et, il faut bien le dire, une valorisation ; autant l’évaluation dévalue, autant le discours analytique, tout naturellement, structurellement, valorise le sujet. Dire que l’analyste doit tout oublier au moment de recevoir son patient, c’est indiquer quelque chose de cet ordre – « Tu ne compareras même pas le patient à lui-même, d’une séance à l’autre. » Nous sommes dans un ordre qui proscrit la comparaison."

Jacques - Alain Miller

 

"S'il y a une nécessité de Lacan aujourd'hui, c'est que personne n'est allé aussi loin dans l'analyse de ce que parler veut dire pour un être humain qui n'est pas une machine traitant des informations, mais un sujet qui ne peut s'inscrire dans le monde de l'Autre sans que son corps soit lui-même en proie à l'angoisse et à la pulsion de répétition. (...)

L'inconscient, ce n'est pas tout ce qui n'est pas conscient, comme la mémoire, les impressions, les affects, les perceptions, bref tout ce méli-mélo de phénomènes non conscients, mais c'est ce qui se manifeste au sein de la parole et du langage comme une écriture, que le sujet qui parle n'entend pas, et que pourtant il énonce. (...)

Le sujet, ni être ni non-être, surgit comme effet fugitif de signifiant qui est désir d'être."

Pourquoi Lacan, art. de Clotilde Leguil p 259-261, Presses Psychanalytiques de Paris, 2021

 

Je participe à "esquisser un maillage d’articles en lien avec la psychanalyse" :

eSquisseS 01

eSquisseS 02

 

"(...) l’analyste est un partenaire qui traumatise le discours commun pour autoriser l’autre discours de l’inconscient"

Le trauma à l'envers - Eric Laurent

" (...) si aiguë que soit dans l'inconscient l'antinomie mère/femme, il n'empêche qu'une mère n'est "suffisamment bonne" (expression de Winnicott) qu'à la condition de n'être pas toute à ses enfants. Voilà ce que veut dire la métaphore paternelle. La métaphore paternelle veut dire que l'orthoposition maternelle exige que la mère ne soit pas toute à son enfant. Autrement dit, suppose que le sujet reste une femme." Jacques-Alain Miller

 

"Penser n'est pas en soi une maladie, mais il y en a qu'elle peut rendre malades."

Lacan, Mon enseignement, Seuil 2005, p123

 

"Cette fureur d’amour se présente comme un refoulement du désir humain."

article de Rose-Paule Vinciguerra dans : https://www.hebdo-blog.fr/heures-innommees-dhadewijch-danvers/

 

"l’espoir du pardon leur permet [à ces femmes] de ne pas renoncer à la jouissance"

article de Philippe Hellebois dans :  https://www.hebdo-blog.fr/o-niais-illustre-ne-vois-taime-follement/

 

"La condition de paternité serait, pour un homme, de faire d'une femme la cause de son désir (...) - la père-version -[, ...] son corollaire : quel choix de père une femme fait-elle, pour son enfant?"

Père-version et consentements sous la direction de G. Haberberg, Elisabeth Leclerc-Razavet et D. Winterberg édition L'Harmattan, 2020.

 

Quarto 129 :

- "Le développement des neurosciences est pour nous l'occasion de préciser toujours plus en quoi l'inconscient freudien n'est pas l'inconscient automatique, l'inconscient de l'inconscience, il ne relève pas des automatismes inscrits sans que l'on ait à en avoir conscience, au sens cognitif."

Eric Laurent, Une reprise à l'envers des Études sur l'hystérie, Quarto n° 129, p 84

 

- " Le symptôme ne veut pas seulement dire, signifier quelque chose, il est aussi un mode de jouir produit par le signifiant."

Yves Vanderveken, La névrose hystérique, sans le père - rigidité du phallus réel, Quarto n° 129, p 75

 

"Ecouter la parole d'un enfant sans l'interpréter, c'est priver celui-ci de la chance de construire sa propre réponse, celle-ci pouvant évoluer au fil du temps dans la mesure où l'enfant est un adulte en devenir. Pour cette raison, ce qui caractérise l'enfant, comme Freud et Lacan l'ont montré, c'est la fluidité des identifications."

Laura Sokolowsky et Hervé Damasse, La sexuation des enfants, Navarin éditeur, 2021, p 8

 

« Le lisible, dit Lacan, c’est en cela que consiste le savoir ». On fait une analyse pour en savoir un peu plus. Et, de fait, un savoir se dépose pas à pas. C’est un savoir vacillant, fait de trébuchements, d’incertitudes, d’envolées fructueuses, traversé d’éclairs fulgurants, un savoir presque intransmissible. C’est un savoir qui ne s’ajoute pas à tout ce que nous avions déjà appris, et que nous pensions solide, mais plutôt un savoir qui déleste. C’est un savoir qui s’appuie sur un non-savoir – Je ne sais pas de quoi je souffre – et qui aboutit à une fin de non-recevoir. Toute attente d’un savoir en plus est déçue. Plutôt peut surgir l’occasion de tomber sur un presque rien, un rien du tout, qui n’est quand même pas rien, puisqu’il est ce sur quoi tout le savoir s’est échafaudé. »

 Véronique Pannetier https://www.hebdo-blog.fr/mado-est-malade/

 
"La compulsion à penser est une défense contre le Réel et permet de border le trou du vide qui pourrait aspirer certains. C’est en quoi l’analyse, dont la pratique consiste à se rendre deux ou trois fois par semaine chez son psychanalyste, permet un vidage des pensées, mais un vidage du sens orienté par le désir de savoir, un vidage opérant vers une hystorisation de sa vie psychique. Cette expérience de paroles opère une mise en ordre et une élaboration symbolique de celles-ci et, de façon plus souterraine, porte atteinte à la jouissance en trouvant des moyens de la canaliser et d’en traiter l’excès.

ll s’agit d’un travail comme nous l’a appris Freud, d’un effort pour dire au plus près ce qui se passe. Les pensées, de ce fait, ne font plus seulement intrusion comme des phénomènes disruptifs charriant leurs lots d’angoisse, mais servent à nommer la chose."

M-H Brousse, Lacan Quotidien n° 877 (https://lacanquotidien.fr/blog/2020/03/lacan-quotidien-n-877/)

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